Les chevaux peuvent ressentir de la douleur comme tout autre être vivant. La principale différence est que ces animaux stoïques ont tendance à bien la cacher. En raison de leur instinct de survie, les chevaux font de leur mieux pour masquer la douleur afin de ne pas paraître faibles aux yeux des prédateurs. C’est peut-être un moyen utile de rester en vie dans la nature, mais cela rend le diagnostic beaucoup plus difficile pour les propriétaires. Alors, comment savoir si votre cheval souffre ? Voici selon Villaruiz, vendeur de licol, fonte cavalière,tapis de dressage, collier et liasse pour chien de fabrication Françaises , quelques moyens subtils de le savoir.
Boiterie
C’est l’un des signes les plus évidents de la douleur d’un cheval. La boiterie désigne une anomalie dans la démarche ou la position d’un cheval. Elle peut être causée par une douleur au niveau des muscles, des ligaments, des tendons, des articulations ou des os. La première étape, une fois que vous avez reconnu une boiterie chez votre cheval, est de l’emmener dans un petit enclos ou un box pour éviter tout dommage supplémentaire. L’activité physique ne fera qu’aggraver une blessure, alors faites de votre mieux pour qu’elle soit minimale. Vérifiez l’absence de gonflement ou de lacération de l’épaule jusqu’au sabot. Veillez également à vérifier que les sabots ne contiennent pas de pierres coincées, d’abcès ou tout autre élément susceptible d’être à l’origine de la douleur.
Coups d’estomac ou morsures
Lorsqu’un cheval souffre de douleurs gastro-intestinales, il est fréquent de le voir donner des coups de pied ou se mordre l’estomac. Les problèmes d’estomac peuvent rapidement devenir graves sans soins médicaux. Faites marcher votre cheval pour l’encourager à aller à la selle et appelez votre vétérinaire pour obtenir une aide supplémentaire !
Éviter de le seller et de le toucher
Si un cheval souffre d’une certaine sensibilité, la dernière chose qu’il souhaite est d’être touché ou monté. Si votre cheval évite le contact physique et même le brossage, cela peut être un signe qu’il souffre. Pour aller plus loin, vous pouvez exercer une pression sur le dos de votre cheval et observer si ses oreilles se dressent ou si ses muscles se contractent. C’est un signe que la pression est trop forte, et vous devriez consulter un professionnel pour un diagnostic plus approfondi.
Perte d’appétit
Les chevaux adorent manger ! Si vous en voyez un éviter la nourriture, vous savez que quelque chose ne va pas. Si vous constatez que votre cheval évite les friandises et mange moins, vérifiez sa bouche. Des pointes acérées et des crochets peuvent se former à l’extérieur de la bouche d’un cheval avec le temps, ce qui provoque des douleurs lors de la mastication. Un autre signe de douleur buccale est que le cheval ne veut pas donner ou accepter le mors. Le fait qu’il jette la tête lorsqu’on lui demande de s’arrêter ou de ralentir est un autre signe de douleur buccale.
Raideur à la marche
Avez-vous remarqué que votre cheval marche comme s’il était sur une planche à clous ? Cela pourrait être un signe de douleur arthritique. L’arthrite chez les chevaux ne se guérit pas, mais elle peut être atténuée par des mouvements lents. Les chevaux arthritiques peuvent ressentir une douleur même en se promenant et en faisant à peine quelque chose. Ne limitez pas les mouvements, car cela pourrait aggraver le problème. Donnez plutôt à votre cheval la liberté de se déplacer aussi lentement qu’il le souhaite. Envisagez de donner à votre cheval des suppléments qui peuvent aider à soulager la douleur arthritique, comme la glucosamine, le sulfate de chondroïtine, le hyaluronan et la vitamine C.
Signes de douleur chez votre cheval
Si vous avez remarqué l’un de ces signes chez votre cheval, ne paniquez pas ! La plupart de ces problèmes peuvent être résolus par une visite chez votre vétérinaire. En tant que propriétaire d’un cheval, il est de votre devoir de rester vigilant et d’être attentif à tout changement d’attitude de votre cheval. Cette vigilance vous permettra de détecter les problèmes dès leur apparition et d’éviter que la douleur ne s’aggrave. En prêtant attention à ces signes subtils, vous éviterez à votre cheval de souffrir et à vous-même d’être stressé !
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